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Les addictions

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Les addictions font partie des problématiques les plus complexes et douloureuses de notre société. Qu'il s'agisse de dépendances aux substances (alcool, tabac, drogues...) ou de comportements compulsifs (nourriture, écrans, jeux, achats...), elles touchent des personnes de tous âges et de tous milieux.

Mais que se passe-t-il réellement dans le cerveau lorsqu'une addiction s'installe ? Et pourquoi est-il si difficile de s'en libérer ?





Qu'est-ce qu'une addiction ?


L'addiction peut-être définie comme une perte de contrôle face à une substance ou un comportement, malgré des conséquences négatives sur la santé physique, mentale, sociale ou émotionnelle. Elle s'installe progressivement en modifiant en profondeur le fonctionnement du cerveau.


Nous parlons d'une addiction lorsqu'il y a l'usage des 5C :

·      perte de Contrôle

·      Compulsion (comportement répétitif et irrépressible)

·      Craving : désir intense et irrépressible de consommer

·      Chronique : usage régulier et persistant sur une longue période (au moins une année)

·     malgré les Conséquences négatives et quotidiennes


Il ne s'agit pas d'un manque de volonté mais d'un déséquilibre neurobiologique et émotionnel qui nécessite une approche globale. J'irai même jusqu'à dire que l'addiction est une maladie du cerveau.


Le mécanisme neurobiologique de l'addiction


Voici ce qu'il se passe dans le cerveau dans le cas d'une addiction :


  1. Le circuit de la récompense

A la base de toute addiction se trouve un circuit cérébral : le système dopaminergique.

Quand nous consommons une substance ou que nous abordons un comportement plaisant, le cerveau libère de la dopamine, un neurotransmetteur lié au plaisir et à la motivation.


  1. Le piège de la répétition

Le cerveau s'habitue peu à peu à ce "shoot" de dopamine. Il en réclame davantage pour obtenir le même effet. En parallèle, le plaisir diminue et la recherche de la substance ou du comportement devient alors un besoin quasi vital : c'est la dépendance.


  1. L'effet sur le cortex préfrontal

Avec le temps, le cortex préfrontal qui est la partie du cerveau responsable du jugement, de la prise de décision et du contrôle des impulsions se trouve affaiblie. Cela rend la personne plus vulnérable à la rechute et moins capable de faire des choix en toute conscience.


Ce qu'il faut retenir : La dopamine procure un sentiment de bien-être immédiat. Vous faites du sport hop libération de dopamine, vous recevez une bonne nouvelle hop libération de dopamine. Cependant, cette dernière est stimulée par les drogues ou les comportements compulsifs. De ce fait, le cerveau s’habitue alors petit à petit à avoir de plus en plus de dopamines et avec le temps, il devient impossible d’avoir du plaisir sans l’aide de la drogue ou toute autre addiction.


Les causes émotionnelles et psychologiques des addictions


L'addiction ne survient jamais par hasard. C'est souvent la rencontre de plusieurs éléments qui crée un terrain propice à l'installation de la dépendance.


La combinaison de ces 5 grands facteurs rend l'addiction possible :

 

  1. Une vulnérabilité personnelle : Un terrain anxieux ou dépressif, une hypersensibilité, des troubles de l'attachement, des traumatismes passés etc. Cette fragilité rend le cerveau plus perméable à la recherche de compensation ou de soulagement via l'addiction.

  2. Un contexte de stress ou de souffrance : Un évènement de vie difficile (deuil, séparation, perte d'emploi, maltraitance etc.) peut créer un besoin intense d'échappatoire ou de soulagement. L'addiction devient alors une réponse pour "tenir le coup", gérer l'émotionnel ou fuir une douleur intérieure.

  3. L'environnement : Il joue un rôle important, accessibilité facile à la substance ou au comportement, entourage consommateur ou banalisation de la pratique, manque de repères ou de cadre protecteur etc. Cela rend l'expérimentation, puis la répétition plus probable.

  4. La génétique : Certains gènes liés au transport de la sérotonine (neurotransmetteur lié à la gestion de la bonne humeur), au métabolisme ou encore aux récepteurs de l’acétylcholine (interviennent dans de nombreux processus comme le contrôle des mouvements, le cycle sommeil/éveil, l'anxiété, la douleur, l'attention et la mémoire) peuvent accroître le risque de devenir dépendant au cours de sa vie.

  5. La précocité des consommations : Plus l'exposition débute tôt (souvent à l'adolescence), plus le cerveau en pleine construction est sensible et vulnérable à la prise de substances ou aux comportements compulsifs. Cela peut alors fragiliser durablement le système de la récompense.

 

L'addiction n'est pas seulement une affaire de chimie : elle a souvent une fonction d'autorégulation émotionnelle, une réponse de survie à une souffrance profonde. Elle vient apaiser :


  • un stress chronique

  • un traumatisme non résolu

  • un mal-être intérieur

  • une difficulté à exprimer ses émotions ou à gérer l'ennui, la solitude, la douleur ...


Ces informations permettent alors de comprendre que l'addiction est un processus complexe et non un simple manque de volonté.


Quelques exemples d'addictions :


  • L'addiction au cannabis : elle nous parle souvent de personnes anxieuses, de personne qui souhaite mettre de la distance avec la douleur

  • L'addiction à l'alcool : elle peut nous parler d'un sentiment d’être dominé (femme, homme, entreprise etc). Une personne dépendante de l'alcool va rechercher ce côté anesthésiant ou bien ça va lui permettre de se relâcher car avec l'alcool on lâche prise. Un alcoolique cherche la fuite pas l’ivresse.

  • L'addiction au sucre : le sucre apporte du bien-être. Il parle d’un sentiment d’insécurité, de vide intérieur et d’angoisses.

  • L'addiction aux écrans : cette addiction peut nous parler d'un besoin d'exister, d'un manque de sécurité, d'un besoin de fuite.

  • L'addiction aux jeux d'argent : il peut s'agir d'un besoin d'exister, de ressentir mais aussi un besoin de fuir la réalité ou de réparer un passé.


Pouvons-nous guérir d'une addiction ?


La réponse est oui, la sortie de l'addiction demande du temps, de la bienveillance et une prise en charge globale. Le plus dur n'est pas d'arrêter mais de ne pas rechuter !


Voici quelques approches pour vous faire accompagner :


  • Suivi psychothérapique, permet d'explorer les blessures du passé et retrouver du sens.

  • L'hypnose pour modifier l'automatisme et le lien au comportement addictif et apaiser l'esprit

  • La Psycho Bio Acupressure pour libérer les blocages émotionnels profonds et rétablir un équilibre intérieur

  • Le soutien corporel et énergétique (sommeil, nutrition, activité physique, relaxation etc.)

  • Le travail de groupe ou les cercles de parole, permet de rompre l'isolement.


Conclusion des addictions :


L'addiction est un signal, un langage du corps et de l'âme qui appelle à être écouté. Derrière chaque dépendance se cache une histoire, une douleur, un besoin non comblé.

La bonne nouvelle c'est qu'il est possible de s'en libérer à condition de ne pas rester seul(e) et de s'ouvrir à une aide adaptée, respectueuse et qui convient à son propre rythme.


Si vous ressentez l'envie et le besoin d'être accompagné à travers l'hypnose ou la Psycho Bio Acupressure, c'est avec joie que je vous ouvre les portes de mon cabinet. Réservez votre séance !



L'addiction n'est pas un vice, c'est un cri. Tant que nous combattons le symptôme sans entendre le message, nous passons à côté de la vraie libération.


Marianne Guirao praticienne PBA et hypnothérapeute sur Pérols & Montpellier

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